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TROPHÉE DES LYCÉES : DIX ÉLÈVES À L'ENTRAÎNEMENT

Les dix élèves de première bac pro CGEA (conduite à la gestion de l'exploitation agricole) : Emeline Dahirel, Cyril Bannier, Alexandre Guyard, Benoit Jouet, Guillaume Leroux, Damien Lubrun, Clément Marolles, Arnaud Masson, Maxime Papin et Valentin Roussier. Seuls six d'entre eux participeront aux épreuves lors du Sia à Paris.© CÉDRIC FAIMALI/GFA

À un mois du concours, les premières bac pro du lycée Giel-Don Bosco sont en pleine préparation. L'épreuve du ring pendant le Salon international de l'agriculture, à Paris, est de loin la plus stressante.

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Le lycée agricole Giel-Don Bosco dans l'Orne fait partie des plus fidèles participants au Trophée national des lycées agricoles. Depuis 2004, pas une édition n'a été manquée.

« C'est pourtant un investissement très lourd pour les équipes pédagogiques », rappelle Sébastien Lérondel, le directeur. Le TLNA s'organise autour de cinq épreuves pour les candidats : la réalisation d'une affiche sur un thème imposé, d'un blog sur leur établissement puis, pendant le Salon de l'agriculture à Paris, ils doivent manipuler un bovin en toute sécurité, et présenter leur animal et leur lycée sur le grand ring. Ils sont ensuite notés sur leur comportement pendant le salon. Giel-Don Bosco privilégie les classes de seconde ou de première bac pro pour participer. « Cela leur correspond mieux. Les terminales sont davantage focalisées sur l'examen. Nous choisissons la classe la plus motivée. C'est l'implication des élèves qui l'emporte », assure Sébastien Lérondel. Les dix de la première CGEA ont tous participé à la préparation des épreuves, mais seuls six d'entre eux auront l'honneur d'être candidats sur le salon et d'entrer sur le ring. C'est une décision collégiale entre les élèves et leurs professeurs. D'autres années, il a fallu les départager et cela pouvait aller jusqu'à la lettre de motivation.

L'épreuve de présentation sur le ring est clairement la plus difficile et la plus stressante. Qui prendra le micro pour s'adresser au public en français et en anglais ? « Nous choisirons les meilleurs, repérés lors des entraînements, pendant la pause déjeuner et le soir après les cours. C'est assez exigeant et cela s'ajoute aux programmes », rappelle Catherine Cary, professeur de zootechnie.

DOMINIQUE GRÉMY

Les dix élèves de première bac pro CGEA (conduite à la gestion de l'exploitation agricole) : Emeline Dahirel, Cyril Bannier, Alexandre Guyard, Benoit Jouet, Guillaume Leroux, Damien Lubrun, Clément Marolles, Arnaud Masson, Maxime Papin et Valentin Roussier. Seuls six d'entre eux participeront aux épreuves lors du Sia à Paris.

© CÉDRIC FAIMALI/GFA

Entraînement au licol avec Grâce. Cette vache normande en deuxième lactation a été choisie en concertation avec les salariés qui travaillent sur le troupeau de l'exploitation. Il fallait qu'elle soit harmonieuse, en très bonne santé et assez docile. « Mais elle a son petit caractère et fait preuve de beaucoup d'intelligence. Elle comprend vite ce que l'on attend d'elle et avec un petit peu de granulés, c'est encore mieux. » Ce travail de dressage dure depuis décembre quasi quotidiennement, à la pause déjeuner ou le soir après la traite.

© CÉDRIC FAIMALI/GFA

La réalisation de l'affiche sur le thème imposé « Pour une agriculture et une alimentation citoyennes ». Un exercice qui demande une grande implication des élèves avec le soutien de leurs professeurs : de gauche à droite, Catherine Cary, professeur de zootechnie, Cathy Passy, professeur d'anglais, et Stéphanie Olivier, documentaliste. Tous ont choisi d'illustrer les circuits courts : du producteur au consommateur.

© CÉDRIC FAIMALI/GFA

La réalisation d'un blog et son animation sont une autre épreuve imposée. L'autonomie des élèves s'est vite mise en place. Les sujets ne manquent pas : la mise en valeur de la région, son patrimoine et son histoire ; la vie du lycée, les sorties et notamment ce voyage en Belgique, en janvier, avec, au programme, la visite d'une usine New Holland.

© CÉDRIC FAIMALI/GFA

L'épreuve de manipulation d'un bovin, instaurée l'an dernier au TNLA, ne pose pas vraiment de soucis à ces élèves. Ils ont reçu une formation en classe de seconde par un spécialiste agréé par la MSA. Il n'y a plus qu'à réviser les bons gestes et les bons noeuds avec la professeur de zootechnie. Prendre le micro pour commenter l'épreuve devant un public sera plus stressant.

© CÉDRIC FAIMALI/GFA

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